Dr Juliet M. Getty •
Manger moins et faire plus d’exercice : voici dit-on le moyen de faire perdre du poids à votre cheval.
C’est bien ça ? Eh bien, oui et non. Oui, car réduire les apports caloriques et brûler plus de calories permet au corps de votre cheval d’utiliser l’énergie qu’il emmagasine. Mais non car il y a un composant au poids qui n’a rien à voir avec les calories – il a à voir avec les hormones.
Les hormones, telles que le cortisol et l’insuline, dictent au corps de votre cheval combien de graisse il faut stocker, et ces hormones sont particulièrement sensibles au stress. La science est complexe mais elle vaut le coup d’être entendue, alors regardons-y de plus près.
La recherche menée sur une variété d’espèces a montré à plusieurs reprises que le stress ordonne au corps de stocker de la graisse ; les changements chimiques qui prennent place sont similaires à ceux qui sont produits pendant une période de famine. Ceci est fondé sur le besoin primaire de se sentir en sécurité. Par conséquent, le stress « manipule » le corps du cheval vers le gain de graisse pour assurer la survie.
Si vous cherchez une solution aux problèmes de surpoids de votre cheval, vous allez peut-être tomber sur des conseils inappropriés pour la santé à long terme de votre équidé. Si cela semble évident de donner moins à manger à votre cheval, la question à se poser est la suivante : comment le faire ?
Si manger moins signifie retirer de sa disposition foin ou herbe, alors ce moyen est contradictoire avec les besoins de votre cheval. Retirez les céréales qui apportent de la graisse et les sucres, oui, mais ne retirez jamais, jamais, le fourrage.
Pourquoi ? Parce que la restriction de fourrage est la chose la plus stressante que vous puissiez infliger à votre cheval.
Les règles physiologiques sont incontestables : le cheval est un herbivore conçu pour brouter et donc mastiquer toute la journée. Cette mastication produit de la salive, qui neutralise l’acide qui s’écoule en permanence dans son estomac, estomac qui, par conséquent, ne doit jamais être vide. Il a également besoin que le fourrage traverse son appareil digestif afin d’entrainer ses muscles ; sans quoi ces muscles vont perdre de leur tonus, ce qui peut générer des coliques provenant de la faiblesse de ses intestins qui vont alors se tordre et s’invaginer. En plus, l’intestin postérieur doit être remplit de matière digérée pour la sortie, parce que la sortie et l’entrée se trouvent toutes deux en haut du système. Sans cela, la colique peut provenir de matière résiduelle à la base de l’intestin.
Nous pouvons alors observer des comportements compensatoires : les chevaux privés de fourrages peuvent se mettre à mâchouiller tout ce qu’ils vont trouver – barrières, arbres, voire même leur propre crottin. Mastiquer des objets non comestibles génère un inconfort mental chez les chevaux parce que cela va à l’encontre de leur instinct, mais ils tentent là de trouver une solution physique à leur inconfort et d’entretenir leur pulsion innée à manger.
Et maintenant, qu’en est-il des hormones ?
La privation de nourriture peut être stressante et chez les humains, il a été démontré qu’elle mène à un gain de poids. De nombreuses études ont été menées sur les raisons qui poussent le corps à accumuler plus de graisse sous l’impact du stress. Les recherches portant sur les chevaux sont moins nombreuses, mais elles sont tout de même présentes.
Le cortisol augmente avec l’augmentation de stress tels que les douleurs, les exercices intenses ou les transports, mais semble baisser avec la privation de nourriture.
Le mécanisme qui génère la réduction du cortisol sous l’effet d’un stress prolongé est probablement lié à l’altération de l’axe de la glande pituitaire surrénale de l’hypothalamus (HPA). L’axe de l’hypophyse (glande pituitaire) entraine en effet la participation de l’hypothalamus dans la sécrétion de plusieurs hormones, et ceci en une fraction de seconde lors d’un événement de stress.
L’hormone essentielle, le facteur de libération de corticotrophine (CRF), ordonne à la glande pituitaire de libérer l’hormone corticotrope (ACTH). L’ACTH atteint la glande surrénale (ou glande adrénale) qui démarre à son tour la sécrétion de cortisol, qui circule à travers le corps afin de stimuler des réponses physiologiques au stress. Dans le cas d’un stress prolongé, ces réactions biologiques activées par le stress finissent par diminuer, supprimant l’axe HPA et impactant ainsi négativement l’activation du CRF.
Les études qui ont montré une réduction du cortisol lorsque les chevaux étaient nourris au foin de façon restrictive ne peuvent pas être considérées comme une vérité absolue à cause d’une confusion potentielle de variables.
Par exemple, dans la plupart des cas, il n’est pas précisé si les chevaux avaient déjà l’habitude d’une nourriture rationnée ou s’ils étaient nourris à volonté – autrement dit, il est possible qu’ils vivaient déjà dans une situation de stress prolongé. Dans ce dernier cas, cela paraitrait tout à fait logique que le niveau de cortisol soit bas, le cheval ayant déjà enduré l’adaptation à un stress chronique de l’axe HPA. Je n’ai trouvé aucune recherche qui prenne en compte de tels changements dans la méthode d’alimentation. Toutefois, une étude a été faite dans laquelle les poneys vivaient préalablement en bonne santé dans des prairies et dans laquelle tous, excepté l’un des poneys, avaient pris du poids après l’expérience. Ce qui se passe ici, c’est qu’au bout de quelques mois, voire quelques années, le niveau de cortisol généré par un stress chronique acharné lié à la restriction de fourrage fini par redescendre.
Par conséquent, avec le temps, la restriction de fourrage devient encore plus stressante que la douleur !
La douleur génère une réponse de cortisol immédiate. Mais le stress chronique éprouve l’axe HPA à un tel degré que le cheval ne peut plus réguler les réponses hormonales de son propre corps qui sont conçues pour le protéger et pour le garder en bonne santé. Normalement, la sécrétion de cortisol suit le rythme circadien. Dans des circonstances normales, le taux de cortisol devrait être plus élevé le matin et peu à peu décroitre dans la journée. Pourtant, des études récentes ont montré que l’effet de la privation de nourriture génère au contraire l’effet inverse : les concentrations de cortisol sont au plus bas à 8h et atteignent un pic en milieu d’après-midi. Nous savons que dans cette étude précise, certains chevaux étaient préalablement à l’herbe et d’autres (des étalons) étaient préalablement en box nourris au foin (bien qu’il ne soit pas précisé si le foin était donné à volonté ou à certains moments de la journée seulement). Néanmoins, les chercheurs ont reconnu que les niveaux de cortisol sont anormaux lorsque les moments de nourriture sont différés ou lorsque les lieux de nourrissage sont changés, les deux causes générant de remarquables niveaux de stress chez les chevaux. Si l’on fait fit des niveaux de cortisol, la restriction de fourrage peut générer des douleurs d’estomac et du conduit gastro-intestinal. Lorsque ceci se produit, la douleur peut alors provoquer l’augmentation du niveau de cortisol.
De graves ulcères peuvent rapidement se développer lorsqu’on enlève le foin, même pendant une ou deux heures.
L’estomac relâche de l’acide en permanence, rendant le système digestif du cheval vulnérable et enclin à des ulcères douloureux en cas d’absence de fourrage régulier et à volonté.
Lorsque la restriction de nourriture cause de la douleur, le stress de la douleur peut mener à une augmentation de cortisol par l’intermédiaire de l’axe HPA. Un niveau de cortisol élevé stimule le foie qui va produire du glucose à partir des réserves de glycogène, ce qui aura pour conséquence d’augmenter la sécrétion d’insuline dans le pancréas.
Le stress fait s’élever la production d’adrénaline.
Une autre hormone, connue sous le nom d’épinéphrine, entre en jeux pendant les moments de stress. Vous la connaissez sans doute sous le nom d’adrénaline. Elle est relâchée au moment de la peur ou de stress accrus. On en parle souvent comme de la réaction cliché « de lutte ou de fuite » face au stress.
Les chevaux ne brandissent pas l’épée pour se défendre lorsqu’ils sont menacés : ils prennent la fuite. Mais s’ils sont confinés, ils ne vont pas pouvoir s’enfuir et peuvent alors craindre que leur vie soit menacée. Un état de stress aussi fort que celui-ci va affecter le poids du corps de la même façon que le cortisol agit en faisant augmenter le glucose relâché des réserves de glycogène ou celui provenant de la production des aminoacides, tout ceci ayant pour finalité d’élever le taux d’insuline. Lorsque cet état de stress est prolongé, la sensibilité du cheval à l’insuline (c’est-à-dire la capacité de son corps à faire usage de l’insuline avec efficacité) diminue, ce qui laisse la porte ouverte au stockage de graisses.
La privation de foin pendant la nuit empire les choses.
Des recherches menées par l’Université de Louisiane ont montré que des juments nourries au foin pendant la journée mais privées de foin la nuit montraient un niveau de résistance à l’insuline des plus hauts. Faites-vous cela à votre cheval ? Vous pensez peut-être que vous ne le faites pas mais si lorsque vous arrivez le matin il n’y a plus de foin, comment pouvez-vous savoir s’il manque du foin depuis 10 minutes ou depuis 2 heures du matin ? Si votre cheval manque de foin, il fait l’expérience de la douleur physique et de l’inconfort généré par l’acide qui baigne la paroi non protégée de son estomac supérieur. Ajoutez à cela ce qui peut se passer dans son esprit.
Il perçoit que « l’hiver arrive » et qu’il vaut donc mieux prévenir son corps pour qu’il retienne de la graisse. Ces deux facteurs de stress font finalement augmenter le taux d’insuline, et lorsque ce taux est élevé, il n’y a aucune chance pour que votre cheval ne brûle ses graisses. L’aspect vital à retenir de tout cela, c’est que grossièrement, nous sommes en train de dire à nos chevaux : « prend plus de poids encore car il faut te préparer à vivre une famine imminente.»
La résistance à l’insuline est produite par le foin et non par l’herbage.
Cette même Université de Louisiane nous a apporté d’autres conclusions intéressantes. Les chercheurs ont comparé les chevaux nourris au foin avec ceux qui étaient nourris librement à l’herbe. Ils ont découvert que la résistance à l’insuline décroissait lorsque les chevaux étaient à l’herbe dans les prés et augmentait lorsqu’ils étaient au foin sec. Ils n’ont pas ajouté de raisons, mais ils pensent que ceci aurait quelque chose à voir avec le fait que les chevaux au pré ont plus l’occasion de faire de l’exercice en se déplaçant et sont moins stressés.
L’anticipation des prochains repas a un impact sur l’anticipation du stress.
Des chercheurs de l’Université de l’Ohio, ont découvert que l’ennui et l’anticipation du prochain repas affectaient les niveaux de cortisol. Autrement dit, un cheval qui n’est nourrit que périodiquement et qui est ensuite laissé pendant des heures l’estomac vide, aura un taux de cortisol élevé dans son sang. Vous savez à quoi cela ressemble extérieurement : le cheval va se jeter sur le foin et le manger à toute vitesse parce qu’il se sent vraiment mal
Le rôle important de la leptine.
Les tissus de graisse secrètent une hormone connue sous le nom de leptine. Dans des circonstances normales, la leptine va au centre de satiété de cerveau, dans la partie de l’hypothalamus, pour indiquer que le cheval a eu assez à manger et qu’il est satisfait. C’est le moyen qu’a le corps pour maintenir un état normal de poids : la graisse augmente, le taux de leptine augmente, le cerceau transmet au corps l’information qu’il a eu assez à manger, et le poids baisse.
Le problème dans le cas de l’obésité c’est que le corps est devenu résistant à la leptine à cause de la cytokine pro-inflammatoire qui est générée par la graisse et qui a potentiellement endommagé les aires de l’hypothalamus qui permettent de reconnaître la leptine. Le taux de leptine est donc élevé en ces circonstances, mais le cerveau n’y répond pas.
Résultat ? L’appétit ne diminue pas ; le cheval continue au contraire de manger, devenant plus obèse encore, produisant plus de citokines, et augmentant l’inflammation de l’hypothalamus, ce qui provoque une plus grande résistance à la leptine…
La restriction de fourrage génère une perte de masse musculaire.
Dans une étude récente, la restriction de fourrage était proposée comme un moyen efficace de perte de poids. Pourtant, même si les chevaux avaient perdu du poids lorsque leur fourrage avait été limité, l’étude ne constatait pas de changement dans les mesures corporelles de l’encolure ou de la croupe.
C’est la longueur des muscles dorsaux qui avait diminué. Le poids perdu provenait donc pour la majeure partie de la perte de muscles ! Ce qui porte préjudice au taux de métabolisme. De plus, le taux de leptine avait diminué lorsque les chevaux étaient limités dans leur nourriture pendant 28 jours. À quoi cela vous fait-il penser ? Cela veut dire que le cheval a faim ! Et il n’y a rien à manger. C’est un peu stressant, non ?
Le ralentissement du métabolisme est exacerbé par la restriction de fourrage.
Une autre étude récente a révélé que les chevaux en surpoids ne consomment pas forcément plus de nourriture que les chevaux qui présentent un poids normal. Donc, tous les chevaux obèses ne sont pas résistants à la leptine. Un ralentissement du taux de métabolisme a au contraire des chances de conserver le cheval dans une condition d’obésité sur une quantité de calories identique. Les tissus adipeux sont
métaboliquement plus lents que les muscles. Faire un régime sur la base d’une diminution de fourrage va forcer le corps du cheval à faire diminuer ses tissus musculaires en glucose, puisque le taux élevé d’insuline inhibe la décharge de glucose depuis les réserves de glycogènes du corps. Par conséquent, le taux de métabolisme devient plus lent au fur et à mesure que la masse musculaire diminue. Ceci contredit l’effort qui vise à aider un cheval à rester en forme tout en perdant du poids.
Le syndrome de l’intestin perméable (manque de fermentation) augmente l’inflammation.
Le stress peut affecter la barrière intestinale qui protège la fonction gastro-intestinale. Ceci est connu sous le nom de « syndrome de l’intestin perméable » et peut créer de sérieux problèmes de santé chez toutes les espèces animales, y compris nos chevaux. Ce qui se passe ici, c’est que les intestins deviennent perméables aux substances dangereuses qui peuvent passer dans le sang et donner naissance à nombre de maladies. Des chercheurs de l’Université de Caroline du Nord ont tout récemment étudié ce syndrome chez les chevaux. Ils ont découvert que la perméabilité des intestins pouvait aboutir à une hausse de concentration des endotoxines, endommageant considérablement les muqueuses par une oxydation. L’influx d’endotoxines dans le sang, essentiellement de lipo-polysaccharides, stimule la production de cytokines pro-inflammatoires, et peut potentiellement mener à une inflammation hypothalamique qui peut aboutir à un taux élevé de leptine.
Alors, que devrions-nous faire pour aider nos chevaux à perdre du poids ?
Donner un fourrage approprié à volonté. Oui, vraiment ! Revenir doucement au pâturage naturel correspond à ce que le cheval ferait naturellement et redonne à ses cellules plus de répondant (plus de sensibilité) à l’insuline. Un cheval sain, sensible à l’insuline, est un cheval qui ne gagnera pas facilement du poids lorsqu’il sera nourrit à volonté.
Donner à l’exercice une place fondamentale dans votre plan. Il a été démontré que l’activité augmente la sensibilité des chevaux à l’insuline.
Réduire les concentrés. La réduction de calorie, bien qu’importante, ne devrait être accomplie qu’en réduisant, voire en éliminant, les nourritures commerciales et les apports de céréales.
Assurez-vous que votre foin est approprié au nourrissage à volonté. Il est recommandé de le faire tester, pour vérifier qu’il soit suffisamment faible en sucre, amidon et calories. Pour vérifier le rapport d’évaluation, regardez la colonne « matière sèche ». Ajoutez le pourcentage de glucides simples à celui de l’amidon. Ce total ne devrait pas excéder 11%. L’énergie digestible est un indicateur de calories et ne devrait pas excéder plus de 2,06 Mcal/kg sur une base de matière sèche.
Faites analyser votre prairie. Le pâturage est le meilleur moyen d’assurer la bonne santé de votre cheval. Les herbes ne sont pas seulement nourrissantes, elles assurent le soutient à la fois physique et mental de sa santé. Apprenez à connaître votre prairie, faites-la analyser régulièrement pour offrir à votre cheval les meilleures opportunités selon la saison et les conditions.
Permettez à votre cheval de se réguler par lui-même. Offrez-lui un fourrage toujours disponible, sans interruptions. Il intègrera rapidement le message qu’il peut s’éloigner, rassuré car certain que le foin sera toujours là lorsqu’il reviendra. Il se mettra à manger moins, et plus calmement.
Utilisez les paniers sur le nez avec précaution. Ils peuvent détourner l’objectif s’ils génèrent du stress. Les chevaux vont tenter de retirer le panier en buvant plus d’eau. Ils vont également être moins actifs et passer plus de temps à rester impassibles. Si vous essayez le panier, assurez-vous de limiter son utilisation à un maximum de 3 heures par jour parce que le chemin digestif a besoin de plus de fourrage que ces paniers ne le permettent. Soyez absolument certains que le masque permet une bonne évacuation de l’eau. Et ne mettez jamais un cheval au pré avec une muselière fermée ! Ce n’est pas seulement incroyablement cruel et stressant, c’est aussi dangereux.
Pensez aux moyens de ralentir l’ingestion de nourriture. Tous les chevaux n’en ont pas besoin mais ça peut aider certains à ralentir leur consommation.
Soyez vigilants aux inflammations. Une fois que le cheval a perdu de la graisse, son esprit peut rester résistant à la leptine, il a alors tout le temps faim et peut vite regagner le poids perdu. L’approche consistera alors à soigner le signal d’inflammation dans l’hypothalamus. La façon de s’y prendre est décrite dans un article récent sur l’obésité, ou sur les bénéfices du colostrum.
En résumé Réduire les calories en privant les chevaux de fourrage entretient ironiquement le surpoids. Nous pouvons plutôt apprendre à faire attention aux besoins fondamentaux de nos chevaux, dont l’instinct est de pouvoir brouter en permanence. Les recherches valident ce postulat. Ces instincts sont fondés sur des besoins impérieux physiologiques et mentaux. Ne faites aucune erreur là-dessus : lorsque nous renions ou ignorons ces besoins, nous mettons sérieusement nos chevaux en péril. Plus vous vous rapprocherez d’une alimentation qui stimule un cadre naturel, meilleure sera la santé de votre cheval. Donnez à votre cheval l’opportunité d’être un cheval, et laissez-le vous dire ce dont il a besoin. Traduit de l’anglais par Anne Cariou avec l’accord de l’auteure. Juliet M. Getty est une chercheuse indépendante américaine en nutrition équine, auteure de Feed Your Horse Like A Horse. Vous pouvez retrouver l’ensemble de ses articles en version originale sur son site www.GettyEquineNutrition.com.
Bonjour,
Je reviens sur le sujet du "panier", les paniers dits "de régime" sont censés être portés H24 par les chevaux. Est-ce de ceux-là dont vous parlez ? Ma jument à pris beaucoup de poids ce printemps malgré l'augmentation de l'activité physique qui a été x2 . L'herbe est certainement trop riche mais je n'ai pas d'autres pâture à disposition et nombreux sont ceux qui me conseillent de lui mettre un panier de régime. Moi j'ai du mal avec la frustration qu'il pourrait engendrer mais je ne souhaite pas non plus que ma jument approche de la fourbure. Que feriez-vous à ma place?